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![La France face au changement climatique : des impacts aussi divers que les paysages français](/upload/boxes/nat/676128dbc11dc_Reseau-Action-Climat-Ademe-France-face-au-changement-climatique-paysages-septembre-2024.jpg)
"Ce rapport, intitulé « la France face au changement climatique : toutes les régions impactées », souligne que les territoires représentent le “premier kilomètre” pour engager des politiques ambitieuses en faveur de la transition écologique.
Dans les Outre-mer l’accès à la nourriture et les activités économiques risquent d’être menacées par la multiplication des cyclones et la hausse du niveau marin. En métropole, les inondations menaceront les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire. La sécheresse perturbera l’économie des régions Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-est, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, impactant les sols, l’agriculture, la forêt et la biodiversité ; l’Île-de-France devenant invivable l’été. Les littoraux bretons et normands seront transformés et sujets à submersion. Les glaciers, en danger, impliqueront une modification du cycle de l’eau et des conflits associés. En Corse, les risques sont multiples.
L’évolution documentée des paysages emblématiques des wateringues 1, de la baie du Mont-Saint-Michel, des châteaux de la Loire, les paysages ostréicoles bretons, les climats de Bourgogne, la forêt vosgienne, les gorges du Verdon et de Restonica, le canal du midi ou les atolls de Tuamotou invitent à l’adaptation.
Si l’échelle du paysage est celle de la prise de conscience, c’est aussi l’échelle d’une action territorialisée.
Ce panorama, certes alertant, invite néanmoins l’État et les territoires à s’interroger. L’ADEME mise sur les coopérations territoriales au cœur des politiques climatiques "nécessitant un changement d’échelle quant aux ressources humaines et financières à mobiliser. Tout l’enjeu est de réaliser ce changement d’échelle à temps".
L’inspection générale des finances estime à 21 milliards d’euros annuels les besoins d’investissement locaux pour le climat et pour l’atténuation, l’adaptation et la préservation des écosystèmes : les coûts d’une transition écologique anticipée fondée sur les compétences locales seraient ainsi inférieurs au coût des conséquences de l’inaction."
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